PART VARIABLE 2022-DECLARATION DE LA CFDT AU CSE DE LA CEBPL LE 25.11.2021

Lors de la réunion du CSE le 25/11/2021, les élus CFDT ont pris connaissance du dossier de présentation de 73 pages des principes, caractéristiques et répartition de l’enveloppe de part variable pour 2022 (cliquer ICI).

La CFDT fait à nouveau le triste constat que les spécificités des marchés et des zones de chalandises ne sont pas prises en compte dans le calcul. Or, cette notion a été maintes fois défendue au CSE.

Il n’a pas échappé aux élus CFDT que la part variable 2022 intègre le principe de surperformance à 200% et ne prend en compte les absences qu’à partir de 2 mois consécutifs.

Par ailleurs, rien dans le dossier de présentation ne garantit aux salariés que les critères de cette part variable soient maintenus tout au long d’année.

Force est de constater que les éléments de constitution de la part variable induisent une obligation de résultats des salariés sans engagement de l’entreprise de répondre à ses obligations de moyens.

Pour la CFDT, le rehaussement du plafond de la rémunération variable de 2% sur chaque métier de la BDD et de la BDR ne saurait être considéré comme un élément de réponse à nos demandes d’amélioration de pouvoir d’achat des salariés. Pour rappel, la CFDT s’est associée récemment à une démarche en intersyndicale de demande de versement d’une prime PEPA.

Alors que tous les acteurs économiques s’accordent à reconnaître que:

  • l’année 2022 sera une année où beaucoup d’entreprises augmenteront les salaires pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et à l’inflation,
  • les salariés du privé attendent, après deux ans d’efforts sans augmentation générale, leur juste récompense,

la CFDT ne saurait se satisfaire d’une part variable 2022 dont les principes de distribution restent une fois de plus illisibles, incompréhensibles pour les élus comme pour les salariés.

Les élus CFDT du CSE

Newsletter MARS 2021 NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (NAO)

LA CFDT DEFEND LES MESURES DE REMUNERATION COLLECTIVE ET OBTIENT LE VERSEMENT D’UN COMPLEMENT D’INTERESSEMENT!

Après le zéro pointé de la négociation nationale Groupe BPCE, la Direction de la CEBPL enfonçait le clou avec l’absence totale de mesures collectives de défense de pouvoir d’achat des salariés.

Au regard du projet d’accord NAO présenté aux organisations syndicales le 10/02/2021, l’implication sans réserve de l’ensemble des travailleurs ne semblait pas vouloir être récompensée par nos dirigeants qui annonçaient:

AUGMENTATION GENERALE: 0%
 PRIME DE POUVOIR D’ACHAT: 0€
 AUTRES MESURES GENERALES:0€

Face à une Direction fermée sur des propositions visant à réduire la NAO à une simple campagne d’augmentation individuelle, la CFDT s’est opposée dès le début de la négociation aux propositions minimalistes de l’employeur.  

En effet, si l’enveloppe d’augmentation individuelle permet de conférer une autonomie aux managers dans la gestion des rémunérations, la CFDT considère qu’elle laisse encore aujourd’hui trop de place à l’arbitraire.

La CFDT a dénoncé, très tôt dans la négociation, la marge trop importante accordée à cette nouvelle politique salariale qui, par définition, ne touche pas l’ensemble des salariés. A titre d’exemple, 300 salariés ont bénéficié en 2020  de l’enveloppe d’augmentation individuelle dans des proportions, par ailleurs, plus ou moins élevées d’un bénéficiaire à un autre.

Malgré l’annonce du renouvellement de l’enveloppe d’augmentation individuelle au titre de l’égalité professionnelle, tout cela restait donc encore bien insuffisant pour la CFDT!

La CFDT n’a pas ménagé ses efforts pour débloquer une négociation qui semblait se diriger vers une impasse compte tenu des positions dogmatiques de la Direction à l’égard de toute mesure d’augmentation générale.

Il aura fallu attendre la dernière réunion du 9 mars pour que la Direction concède quelques avancées dans l’intérêt des salariés et du maintien du dialogue social à savoir:

  • Le versement d’un complément d’intéressement de 900 000€ permettant ainsi d’accroitre l’enveloppe globale jusqu’à 8 Millions d’€ soit une majoration de l’enveloppe  de 12.67%. L’intéressement initialement prévu par l’accord s’élevant à 7,1 Millions d’€;
  • Une rémunération annuelle minimale brute des Gestionnaires de Clientèle ayant plus d’1 an d’ancienneté, quelque soit leur niveau de classification, portée à 27 000€
  • Une campagne d’augmentation individuelle à hauteur de 500 000€;
  • Une enveloppe d’augmentation individuelle au titre de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes à hauteur de 130 000€;

La CFDT s’est voulue pragmatique en signant un accord à mi chemin de ses revendications.  En apposant sa signature, la CFDT a sécurisé le versement du complément d’intéressement et le maintien d’une mesure salariale collective dans la négociation. 

Avec un résultat net de 106 Millions d’€ en 2020,  dans le contexte compliqué et inédit que nous connaissons, la Direction se doit d’être 
à l’écoute des préoccupations des salariés
et de leurs attentes en matière de rémunération,
tant pour le réseau que les fonctions supports.

NAO 2017 Un simulacre de négociations !

Face à la proposition unanimement qualifiée « d’indécente » eu égard au travail fourni par les salarié-es de la branche et aux richesses produites, les délégations syndicales CFDT, SNE-CGC, FO, SU-UNSA et SUD SOLIDAIRE ont décidés de suspendre la NAO et de quitter la séance. Au nom des salariés, nos organisations syndicales exigent une rencontre immédiate avec la direction de BPCE pour une reprise des négociations sur de nouvelles bases. Nous souhaitons aboutir à un accord instituant une augmentation générale pérenne des salaires pour toutes et tous les salarié-es de la Branche.

(Lire le tract)